“Le travail à distance post pandémie” article publié par Jebri Moslen

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Jebri moslem

Le travail à distance post pandémie

Résumé :

  Le risque de la cinquième vague du Covid19 conduit à repenser sérieusement le lien social entre la famille, l’État-providence et la transition digitale. Pendant le confinement l’appareil productif Tunisien est arrêté définitivement alors que chez d’autres pays les acteurs ont pu s’adapter facilement.

   Post-pandémie, la relance de l’économie nationale est dure, pourtant la Tunisie dispose d’une armée des diplômés supérieurs en chômage, des capitaux humains très élevés et des réseaux de télécommunications capables de basculer vers la digitalisation du travail.

 Cette crise sanitaire grave peut être vue comme une opportunité économique à saisir pour un décollage rapide à condition que le Code de travail se transforme rapidement et qu’il existe une réelle volonté politique de changement.   En effet, ce nouveau mode du travail permet de réduire les coûts et les délais pour les entreprises, mais il diminue également les salaires. Il offre des multiples alternatives d’emplois à l’échelle internationale pour les chômeurs tunisiens. Par ailleurs, le Télétravail contribue à lutter contre la pollution de l’environnement et conserve la biodiversité. Il permet de faire l’équilibre entre la distanciation sociale et la liberté de choix pour toute la population active

:تلخيص

    تعتبر الموجة الخامسة لجائحة كوفيد 19 تحديا فعليا لجميع الدول لتفعيل مبدأ التضامن الاجتماعي بين الأفراد والدولة الراعية خاصة وقد شهد العالم توقف الإنتاج خلال فترة العزل بنسبة للدول النامية في حين تكيفت بعض الدول المتقدمة من خلال الانتقال الرقمي وابتكرت نظام العمل عن بعد.

   لقد واجهت تونس عدة صعوبات في الانتقال الرقمي رغم وفرة الرأس المال البشري من حاملي الشهائد العليا والبنية التحتية الحديثة لشبكات الاتصالات. وقد كشفت جائحة كوفيد 19 غياب النصوص القانونية التي تنظم العمل عن بعد في مجلة قانون الشغل كما كشفت بعض النقائص بخصوص تطبيق القانون الاجتماعي. ويمكن اعتبار الجائحة الصحية فرصة للانخراط في اقتصاد المعرفة والانتقال الرقمي وتثمين العائد الديموغرافي التونسي في سوق الشغل العالمية. وفي الحقيقة يضفي العمل عن بعد قدرة تنافسية لشركات التونسية من خلال الضغط على التكاليف والأجال كما يوفر مواطن الشغل للمعطلين، كما يساهم في تحسين جودة الحياة من خلال تحقيق التوازن البيئي والتباعد الاجتماعي.

  1. La pandémie du Covid-19 marque une crise économique mondiale sans précédent. Les scénarios catastrophiques, qui ont secoué la planète, repose avec insistance les questions des nouvelles formes de solidarité : l’entraide familiale, intergénérationnelle et l’intervention de l’État.

Introduction

2.  L’idée centrale étant de protéger la santé de la population mondiale totale sous contrainte d’arrêt massive des nombreuses activités stratégiques et industrielles. Les liens sociaux virtuels sur les réseaux sociaux réinventent des actions de solidarité. Cette nouvelle forme de solidarité se réalise sur et via internet contribue à la gestion collective durable des villes. L’entraide mutuelle où les différents intervenants coopèrent pour un intérêt commun.¹

3. Le confinement et la distanciation sociale demeurent les moyens efficaces pour arrêter la vitesse de propagation duvirus omicron dans le monde. En effet, les diasporas tunisiennes en Europe ont alarmérapidement la population de la gravité des nouvellesmutations du Sars-Cov2.Ils ont participé à la reconfiguration des liens sociaux désormais connectées et passées de la double absence à la double présence.

I- L’effet de la pandémie Covid 19 sur la population active 

   1. Sur le plan socio-économique, le cordon ombilical est rompu entre les deux rives méditerranées, les employés du secteur privé ont perdu des centaines de milliers d’emplois précaires avec la fermeture des frontières. De nombreux chef de famille se trouvent sans revenus soudainement pendant le confinement.

2. Avec la persistancede la pandémie, certains partenaires économiques ont arrêté leurs productions et la demande globale à chuter. Cependant, les perspectives pour réinventer une nouvelle forme d’employabilité fidèle à la cogestion des affaires et des espaces sont multiples.

3.Il est évident que retisser les liens sociaux en mettant l’humain au cœur des politiques à des répercussions importantes sur la structure d’âge des populations actives, l’équilibre du marché du travail et les niveaux des salaires. En effet, les nouvelles technologies permettent de travail d’une autre façon. Ce changement à un impact direct sur les coûts de production et les niveaux des rémunérations.²

4. La réalité est que la valeur ajoutée produite par la force de travail des jeunes diplômés sur le terrain à énormément évoluée, les espoirs et les craintes des uns et des autres se sont amplifiées avec le renforcement des disparités régionales et les différents formes de discriminations.³

II-Le défi du télétravail

1. Le Télétravail est sans doute le nouveau mode d’organisation du travail, qui répond aux nouvelles contraintes de production et activités tertiaires relatives à l’évolution des marchés.Cette nouvelle forme du travail flexible permet de réduire le chômage dans les milieux non communaux, ainsi les femmes peuvent accéder au marché d’emploi sur le même pied d’égalité que les hommes.4

2. Bien que le Télétravailrésorbe un très grand nombre des chômeurs diplôméspar la transition vers letravail digitale pendant la pandémie du Covid-19, le code de travail Tunisien ne reconnait pas encore cette nouvelle forme du travail, ni ses transactions électroniques.5

3. Aujourd’hui, le monde du travail change de perspectives : la population rurale est considérée comme une cible privilégiée pour les services à distance comme l’offre de téléformation, de télémaintenance, téléconseillers et la télémédecine.  Bien qu’ils n’apportent pas un grand volume d’emplois décent, les plateformes tournantes en Tunisie présententquelques niches à forte valeur ajoutée sur le plan de la francophonie.

4. Les entreprises phares du télétravail s’implantent facilement où le potentiel des opérateurs existe à bon marché partout lorsque l’infrastructure des télécommunications le permet. Ellesjouent le rôle des pôles d’emplois pour les chômeurs. En réalité, la jeunesse bien qualifiée n’est pas condamnée à l’exclusion sociale.

Le monde entier a besoin d’archiver numériquement des milliards de données et des milliers des tonnes des documents. Les spécialistes en data sciences qui sont bien payés donc des nouveaux emplois à créer localement. De même beaucoup des firmes françaises et américaines font appel à des prestations des compétences tunisiennes, en temps réel, depuis n’importe quel petit village tunisienpour ces propres projets, qui se trouvent dans les quatre coins du monde.

 5. Face aux mutations professionnelles, organisationnelles, économiques et sociales partout dans le monde, le Télétravail a le mérite de répondre à certains besoins et aux aspirations des jeunes diplômés Tunisiens. Par exemple un jeune financier ou comptable est maintenant son avenir est le chômage si n’a pas acquis des compétences linguistiques, informatiques, relationnelles et de communication puisque plusieurs firmes internationales ont supprimé la totalité des services comptables et soustraite actuellement chez d’autres multinationales en Inde ou en Singapour.

6. Un autreaspectdutravail à distance très importants à souligner, il permet à la population active vieillissante de rester en activité. Il donne un nouveau sens à la vie sociale par l’assistance technique des personnes du troisième âge en améliorant le niveau de vie des ménages. Il permet un certain l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie famille pour les jeunes mamans. Il stimule les dynamiques entrepreneuriales des femmes, la confiance en soi et l’esprit d’autonomie.

7. Quoi qu’il soit, le Télétravail sera présent dans le paysage économique Tunisien dans les années prochaines. Les jeunes Tunisiens se préparèrent à ce nouveau mode d’organisation.  Cette innovation se justifie par la réduction des coûts généraux, en particulier les charges immobilières, les primes du transport personnel et les primes de panier. Les fonctionnaires viendront rarement dans les locaux des entreprises. Ils gagnent plus du temps, de l’argent et de liberté.

8. Le Télétravail réalise aussi un développement économique et technologique compatible avec l’environnement. Il permet l’implémentation d’une politique énergétique efficace avec la réduction des émissions des « CO2 » avec une optimisation des trafics surtout dans le Capital. Il se présente comme solution fiable pour éviter les goulots d’étranglements dans les heures de pointes et le gaspillage des tonnes des barils des carburants chaque année.Il contribue indirectement dans la modernisation de l’agriculture, la croissance industrielle, la rentabilisation des investissements dans TIC et la protection de l’environnement. Par des nouvelles formes de coopération internationale les ressources naturelles peuvent être mieux valorisées. Il réduit les préjudices à l’environnement dans les zones à forte densité de population par la maitrise de l’énergie. Le travail à distance encourage également l’économie circulaire. La population activeet les entreprises gagnent simultanément les frais et les heures pour se rendre chaque jour aux locaux des entreprises et pour manger sur les lieux du travail. Ce qui se traduit par une augmentation de la productivité des télétravailleurs et une réduction des taux d’absentéisme.

9. Le Télétravail suppose un aplatissement des structures des organisations de travail, qui se base sur le consentement mutuel entre les chefs des projets et les collaborateurs. L’entreprise virtuelle est une forme particulière de l’organisation des réseaux. Elle utilise les TIC dans tous les échanges d’informations. Cohen et Gibson (2003) réunissent les individus dans des équipes multifonctionnelles mis temporairement ensemble dans des projets, qui ont des missions collectives spécifiques. Cette forme de travail mobilise les compétences distinctives des différents lieux géographiques. Chaque personne s’engage à réaliser sa mission, qui lui a été confiée dans les délais prédéfinie, en dépit de leur dispersion spatiale, les différences culturelles et contextuelles.

III- L’opportunité du télétravail

     1. Poste pandémie, l’entreprise virtuelle promet d’être un nouveau modèle attractif sur le marché du travail. Elle assure une coopération avantageuse entre les différents réseaux des compétences. En effet, l’espace éclaté et concurrentiel, offre plusieurs alternatives pour les chômeurs.Les jeunes compétences singulières ont une très grande mobilité professionnelle et géographique. Le travail en équipe sur des projets différents nécessite certaine caractéristiques : l’autonomie décisionnelle, la flexibilité dans les modes d’action et les relations transversales.

2. L’entreprise virtuelle s’inscrit dans l’économie immatérielle, elle crée une forte valeur ajoutée avec des emplois durables à rendement croissant en se basant uniquement sur les TIC. Elle est flexible peut prendre plusieurs formes juridiques tels que la société anonyme, la société à responsabilité limitée ou une société individuelle. Elle permet de contourner les contraintes spatio-temporelle via maillage d’acteurs indépendants les uns des autres. Le climat de confiance permet aux donneurs de l’ordre de contrôler l’exécution des tâches en temps réel sans une surveillance physique permanente.

3. Les jeunestalents se sentent plus libres, plus créatifs et les rapports avec le mode de travail seront transformer vers un management participatif, qui se base sur la logique de direction par objectif et la gestion des projets.

4. Certaines entreprises fortement sinistrées se remettent difficilement après la pandémie. Elles ont entrepris des démarches stratégiques vers une révolution digitale. Ces réformesnécessaires pour saisir les fenêtresopportunités, qui s’ouvrent suite à chaque crise mondiale. Pour que les « Start up Tunisiennes » soient compétitives sur le marché international, elles recrutèrentdes nouvelles compétences, dégagent des bénéfices, payent les impôts et distribuent des dividendes pour ses actionnaires. Or de nos jours « e-bisness » en Tunisie est en état embryonnaire pour plusieurs raisons sociales et politiques.6

5. Les chiffres d’affaires, qui circulent sur les différents réseaux sociaux sont difficiles à cerner, de même les emplois fictifs créer aussi ne sont pas comptabilisés dans les enquêtes d’emplois de l’INS.7 Le commerce électronique anarchique permet aux opérateurs dans le secteur informel d’échapper aux contrôles. La Tunisie n’as pas développé des outils de traçabilité des flux monétaires. Le travail à distance aussi la création des nouveaux opérateurs d’économie immatériel.

6. En plus, la collecte d’impôt sur les transactions via l’internet nécessite une réforme des lois relatives à la circulation des flux monétaires car les sommes des transactions des cartes monétiques actuellement ne permettent pas la croissance des chiffres d’affaires pour des « Start up » Tunisiennes.

7. La politique ambitieuse de plein emploiinciteles jeunes à l’entreprenariat sociale. Elle doit être accompagnée également par une révision simultanément du droit du travail et du droit social. En effet, certaines lois datent des années d’indépendance. Elles ne s’appliquent pas dans le nouveau contexte mondial.

8. Le monde poste pandémie favorise la solidarité villageoise en réinventant la communauté virtuelle dans les réseaux socio-numériques.Elle est fondée sur le bénévolat collectif par le double déclenchement de la démarche d’identification et du sentiment d’appartenance aux villages d’origines.8 

9. Pendant le confinement, l’arrêt des activités de pêche et d’extraction des matières premières minérales susceptibles de diminuer la biodiversité à changer la mer noire de Ganouch déserte en un réservoir riche sur le plan de la faune et de la flore.8 Les pêcheurs retrouvent des espèces après deux mois de confinement, qui ont disparu. La surexploitation des stocks de poissons avec la pollution industrielle mettent certaines espèces en danger.

10. La multiplication des « Start Up » nécessite essentiellement un écosystème caractérisé par une spéculation dynamique des actions en bourse. Or nous témoignions dans la bourse des valeurs mobilières de Tunis une stagnation durable depuis 2011, qui fait peur aux investisseurs  étrangers. 

11. Bien que les téléconférences « webinaires » facilitent la diffusion des communications techniques, économiques et sociales, elles laissent un sentiment d’isolement déjà lourdement caractéristique du monde moderne.

12. Les comportements des jeunes pendant le confinement sont multiples et le développement illimité des possibilités via l’internet dans l’univers réel pose la question du choix concret, qui ne peut ignorer ni le moral, ni le spirituel. Ils réfléchissent à leurs conditions : le dilemme entre la liberté et la soumission.9

13. Aristote disait que « l’homme, c’est l’âme ». Quand l’homme atteint la sagesse son esprit domine les biens matériels or nous constatons que la consommation chez la jeunesse est parfois irrationnelle. En effet, les jeunes tendent de satisfaire leurs besoins facultatifs même pendant le confinement. Le sentiment d’isolement est plus ressenti.10 Il a renforcé le clivage entre la population tunisienne surtout avec la fracture numérique. Les frustrations chez la plus grande partie de la population des jeunes diplômés se sont multipliées. Ils expriment un profond sentiment d’injustice et d’inégalité.

14. La fracture sociale ne cesse de s’élargir avec le temps perdu. La relance de l’économie Tunisienne devient difficile car le plein emploi n’est assuré que si le secteur public réalise des grands projets d’infrastructure. Le redéploiement des fonctionnaires grâce au télétravail créera une nouvelle dynamique. Le développement du secteur privé par des partenariats PPP améliore la compétitivité des entreprises nationales avec l’émergence d’économie sociale et solidaire, qui tiendrait compte des déséquilibres entre les régions.11

15. Notre Société change, se transforme, s’adapte. Elle est vivante. Elle se montre de plus en plus avide de nouveautés…mais aussi résistante au changement et interrogative sur l’essor de ces changements et consciente qu’ils peuvent évoquer des choses bien différentes pour les uns et les autres.12

16. Dans la société moderne, les jeunes ayant des niveaux supérieurs présentent un ancrage fort aux différents réseaux socio-numériques. En particulier, In-link permet une cohésion économique et sociale.13Il facilite le positionnement et l’accès aux différents réseaux professionnels. Les demandeurs d’emploi peuvent ajuster à temps leurs profils en fonction des besoins des entreprises. Ils ciblent certains postes d’emploi dans différents branches d’activités. Les chanceux passent des entretiens d’embouche par Skype.

17. Les jeunes diplômés s’adaptent rapidement à la nouvelle division du travail alors que les autres sont mis en chômage forcé. Ils espèrent toucher une aide sociale de l’Etat pour survivre.14

18. Le processus de socialisation des jeunes est accompagné par des mouvements de renouement avec la société. Ces échanges permettent l’enrichissement personnel des jeunes. Ils reproduisent les mêmes idées et services dans les différentes régions. En effet, l’apport des femmes rurales réduit les inégalités entre les régions et contribue à pérenniser certains emplois agricoles. Le tissu associatif et les « world shop » jouent un rôle crucial pour la reconnaissance et la valorisation des marchandises Tunisiennes par la technique de labellisation. Ils contribuent aux équilibres sociaux en préservant le commerce équitable.¹5

19. Les femmes diplômées qui ont accès aux informations innovantes pertinentes, peuvent ajuster à temps leurs communications, savoir-faire et savoir-être afin de s’adapter très vite aux exigences du marché de travail. Elles réduisent ainsi les risques de chômage en augmentant leurs chances d’employabilités en développant aussi l’estime de soi, pour tout le monde, chacun à son propre rythme.

20. En développant l’apprentissage individuel et le réseautage professionnel, les jeunes peuvent faciliter le transfert des nouvelles technologies et la gestion de l’innovation par le développement d’un climat favorable à la créativité.¹6En effet, l’exploitation et l’extraction des informations actualisées des différents contenus numériques sur le net multiple les alternatives d’emplois et augmente la flexibilité et la mobilité des jeunes entre les branches d’activités. 

21. Pour la plupart des jeunes gens d’aujourd’hui, l’acquisition des nouvelles techniques via les différents vecteurs de communication numériques facilitent la pratique et la maîtrise de la technologie, la gestion de l’innovation par le développement d’un climat favorable à la créativité. En effet, la diffusion des informations via l’internet permet la démocratisation des transferts technologies Nord-Sud mais faut-il savoir l’exploiter ?

Conclusion

    1. Poste Covid-19, le Télétravail est devenu un mode d’organisation du travail incontournable, qui permet à la fois une réactivité très forte, une réduction des charges et une amélioration des compétences. Il multiplie le nombre des emplois à forte technicité dans des différentes branches d’activités. Le travail à distance offre des opportunités du travail à saisir pour des nombreux jeunes chômeurs, mais également des échanges constructives avec les séniors capables d’apporter une expertiseou un encadrement dans certains projets.¹7

2.Pour que la population active Tunisienne reste compétitive sur le marché international du travail, elle devra se préparer rapidement aux futurs défis comme une nouvelle division de travail ou d’autres pandémies. Certains secteurs risquent de connaitre d’importantes suppressions d’emplois à faible technicité, le taux de rotation des emplois élevé à des conséquences graves sur la variation nettes des emplois futures.

3. En effet, les activités tertiaires dans toutes les entreprises peuvent être touchées grâce au développement des nouvelles solutions technologiques à temps réelles sans tenir compte des distances géographiques. Cette menace réelle détruit des millions d’emplois dans le monde. Actuellement, elle peut créer des nouveaux emplois futurs. Le nouveau modèle du travail exige de rompre avec le verrouillage intellectuel. Il assure la mobilité professionnelle et l’égalité des chances pour tous les citoyens. Ainsi, le Travail à distance peut intégrer des personnes inactives comme les jeunes mamans, les étudiants et les retraités qui occupèrent des emplois partie.¹8D’éventuelles mesures compensatoires pour permettre aux entreprises de gérer la transition avec souplesse. Tout ceci met en lumière la nécessité de l’ordonnancement des réformesau sein des institutions, des entreprises et des universités.19

Bibliographie

1. Bates-Ames Louisse, Gesell Arnold et Ilc Frances (1959), « L’adolescence de dix à seize Ans », presse universitaires de France, 1959, p26

2. Ben AMMAR Mamlouk Zeineb& all (2020), « Le dialogue social en milieu de travail études des bonnes pratiques en Tunisie », Konrad Adenauer Stiftung.

3.Chebbi Ali Slah, (2019), « Le commerce international à l’une de la solidarité plaidoyer pour un commerce équitable », Conférence solidarité sociale, Centre arabe des recherches et de l’étude des politiques, 13 juin 2019.

4Boiry Philipe A. (1998), « L’entreprise humaniste », Dynamiques d’entreprises, Paris, L’Harmattan, 1998.

5. DamiHédi (2015), « Marche du travail et hystérésis du chômage en Tunisie » Centre de publication Universitaire Tunis, 2015.

6. Gaha, Chiha& Mansour Nizar (2003), « Management des savoirs et modèle de structure en N : le cas TLN », Conférence de l’Association Internationale de Management Stratégique, Les Côtes de Carthage.

7. GahaChiha (2010), « L’entreprise et le gestionnaire : fonction, compétences et objectifs », MIP, 344.

8. Guen Moncef (2015), « Tunisie pour un modèle économique postrévolutionnaire», Paris, éditions L’Harmattan. 

9. HEC(1982), « l’entreprise …demain », Bordas, Paris.

10. Louadi Mohamed (2005), « Introduction aux technologies de l’information et de la communication », Centre de publication universitaire Tunis.

11. JebriMoslem (2018), « Le capital humain et les dividendes démographiques Cas de la Tunisie », Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis.

12. Jendoubi Kamel LimamMohmed KarrayBassem (2019), « Pour une vision stratégique tunisienne du partenariat avec l’union européenne ». EuroMed Droits.

13. MerahAîssa (2019), « Reconfiguration de la solidarité villageoise par la communauté diasporique kabyle sur les réseaux sociaux numériques», Conférence solidarité sociale, Centre arabe des recherches et de l’étude des politiques, 13 juin 2019.

14. Passet Alberto &Balboni Alberto (2020), « Covid-19 : La contagion sectorielle de l’économie réelle », Mise à www.Xerfi.com , jour du 26 Mars 2020.

15. PolletPanoussi Delphine (2010), « Circuler dans la société numérique droits et limites», colloque de la commission nationale de l’informatique et des libertés, Université catholique de Lille.

16. Recensement général de la population et de l’habitat (2014), « jeunesse et vieillisse à travers le RGPH 2014 ».

17. RedissiHammadi& All (2020), « La Tunisie à l’épreuve du Covid-19 », la Friedrich-Ebert-Stiftung de Tunis 2020 et l’observatoire de la transition démocratique 2020.

18. Scholz, C. et V. Stein (2011), « Les universités allemandes en mutation et les leçons à tirer par les administrations publiques pour leur gestion axée sur les connaissances », Télescope, Vol.17 n°3.

19. Tremblay Diane-Gabrielle (1995), « Organisation du travail et technologies dans les bureaux d’hier à aujourdhuit », Télé-université Sainte-Foy, Québec Canada, 1955.

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Journal électronique traitant des affaires étudiantes, de la vie universitaire, des services universitaires et des activités communautaires

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